Bonjour Jean-François !
Peux-tu te présenter ?
Jean-François, 42 ans, 2 enfants, ancien maçon, jeune développeur.
Quel est ton job actuel ?
J’occupe depuis un an un poste de développeur chez Equasens dans l’équipe Produit Stock Commande. Elle est constituée d’une dizaine de personnes (Analystes, Développeurs, Testeurs). Je travaille sur l’amélioration et la maintenance d’une applications web client/serveur dans un environnement micro-services (Durnal), d’un client lourd en production depuis plus de vingt ans (LGPI/id.), et d’une application Android (OffiPDA).
Quel a été ton parcours avant d’arriver chez Equasens ?
J’ai exercé plusieurs métiers dans des domaines d’activité variés. Mais mon expérience la plus significative fut celle de coffreur/bancheur dans le bâtiment. J’ai entrepris ma reconversion en 2017 en commençant par une formation de 10 mois à l’AFPA, suivie d’une alternance d’un an dans une startup, débouchant sur l’obtention d’un titre professionnel de Concepteur Développeur d’Applications fin 2019.
L’annonce du confinement est tombée en plein dans ma recherche d’emploi, qui a rapidement pris la tournure d’une impasse. J’ai alors pris la décision d’entreprendre un projet alliant mes nouvelles compétences professionnelles à ma passion pour la photographie. Ayant obtenu un partenariat avec une école de surf pour la prise de vue et la vente de mes clichés aux utilisateurs, j’ai créé un outil web de gestion, consultation et vente de ces photos. Pour mener ce projet à terme, j’ai assuré tous les aspects techniques du processus de production d’une application : de la conception du modèle de données au déploiement en passant par le développement full stack et la configuration du serveur. Après trois saisons trop peu rentables, entrecoupées de missions d’intérim, j’ai pris la décision de me relancer dans la recherche d’un poste de Développeur. Fort de cette expérience enrichissante, mes entretiens chez Equasens se sont très bien déroulés et ont abouti à mon entrée dans l’entreprise fin 2023.
Qu’est ce qui a motivé ta reconversion ?
La construction est un métier intéressant mais aussi insalubre et usant. Voyant ma santé s’altérer année après année, et subissant un management peu diplomate, la reconversion s’est imposée comme une nécessité. Le choix du secteur de l’informatique, quant à lui, était une évidence. Ne serait-ce que pour le temps que j’y consacre au quotidien à bidouiller tout ce qui est bidouillable.
Quels bénéfices en tires-tu ?
Le développement est un métier nécessitant une veille technologique au quotidien de par la vitesse ahurissante de l’évolution des technologies. Chaque tâche est un nouveau défi pouvant être abordé de tout un tas de façons différentes, laissant peu de place à la routine. J’apprends au quotidien dans une équipe composée de gens ayant le goût de la transmission. Et il m’arrive parfois même de transmettre à des collègues bien plus expérimentés que moi.
Que conseilles-tu à des personnes qui réfléchissent à une reconversion professionnelle ?
Je ne suis pas passé par un bilan de compétences puisque le choix du développement était évident pour moi. Cependant, il est important de bien choisir sa reconversion, et de bien choisir sa formation et ses stages en ayant connaissance des compétences attendues par les recruteurs pour un débutant. Une reconversion constitue avant tout des sacrifices. Mon expérience est particulière parce que le Covid est survenu au plus mauvais moment. Mais au final, sept années se sont écoulées entre ma décision d’entreprendre une reconversion et la signature de mon CDI. Néanmoins, je ne regrette pas mon choix. Et si c’était à refaire je le referais sans hésiter, tant mon épanouissement est grand dans mon nouveau métier.